Le cas du mois
Des poignets qui vieillissent trop vite

Devant l’échec à 6 mois du traitement d'une éventuelle polyarthrite rhumatoïde (PR) par méthotrexate, un nouveau bilan d’imagerie est prescrit. Ce bilan amène le rhumatologue à changer son diagnostic et à interrompre tout traitement immunosuppresseur.
Figure 1. Radiographie du poignet de face.
Figure 2. Poignet droit, pondération IRM en T1.
Figure 3. Poignet droit, T1 fat sat gadolinium.
Figure 4. Poignet droit, imagerie de contraste.
G-15.04 (06/15)
Dans ce cas précis, le recours à des imageries de contraste peut avoir une place, en particulier l’arthro-cone beam, pour visualiser des atteintes ligamentaires mais aussi différencier des érosions juxta-articulaires de géodes intra-osseuses. Cette nouvelle technique d’imagerie radiographique (dont les indications remboursées sont réservées à l’imagerie dentaire et sinusienne) est 5 fois moins irradiante qu’un arthroscanner, et sa résolution spatiale est meilleure (0,15 mm). En revanche, seules des articulations de taille modérée peuvent en bénéficier (cheville, coude, poignet, mains et pieds), comme cela est illustré sur la figure 6 (érosions sur les métacarpo-phalangiennes dans une PR).
Figure 5. Arthro-cone beam : SLAC wrist typique.
Figure 6. Érosions PR (cone beam, sans injection).