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Mieux vaut parfois un bon scanner que pas d’IRM du tout…

Posté le 19/04/2012 Par Le Dr Vincent GOËB

LE CAS

Mme D., 35 ans, vous consulte spontanément pour des douleurs lombaires d’horaire inflammatoire, survenues progressivement depuis 1 an et qui génèrent un handicap de plus en plus important.

Vous ne notez pas d’altération de son état général. Elle n’a pas d’antécédent personnel ni familial particulier. Votre examen clinique retrouve un franc syndrome rachidien lombaire. Le reste de l’examen est sans particularité. Son médecin traitant lui a fait passer des radiographies standard étiquetées comme normales, mais qu’elle n'a pas amené.

La notion d’une positivité de l’allèle HLA-B27 chez sa mère a poussé le médecin traitant à lui demander de passer une IRM du bassin et du rachis. Elle n’a pas supporté de rester allongée plus de 5 minutes dans l’appareil d’IRM ; votre confrère radiologue lui a donc fait passer un scanner du rachis qu’elle vous montre.

Figure 1 : Vue sagittale 
Figure 2 : Vue frontale  

Les critères ASAS de diagnostic de spondylarthrite accordent une grande importance à la recherche d'inflammation active des articulations sacro-iliaques à l'IRM et à la présence de l'allèle HLA-B27 chez les patients se plaignant de rachialgies chroniques.

Pour autant, comme l'illustre ce cas clinique, le scanner du rachis peut avoir sa place dans quelques cas particuliers où l'IRM n'est pas faisable. La présence sur le scanner de signes typiques de spondylarthrite (mise au carré des vertèbres, syndesmophytes) chez cette jeune patiente atteinte de lombalgies chroniques d'horaire inflammatoire, a içi permis de poser le diagnostic de spondylarthrite avec certitude.   

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