Fractures Vertébrales

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Une IRM utile ?

Posté le 19/10/2012 Par Le Dr Eric THOMAS

LE CAS

Une femme âgée de 71 ans, sans antécédent, est hospitalisée pour lombalgies.

Les douleurs, de type mécanique, ont débuté 1 mois auparavant, à la suite d'un faux mouvement dans son jardin. Une radiographie standard est prescrite par son médecin traitant (figure 1). Malgré le repos et les antalgiques, la patiente reste très douloureuse et a des difficultés à se mobiliser.

À l'examen d'entrée, il existe une importante raideur lombaire,  il n'y a pas de signe radiculaire ni de déficit neurologique. Le bilan biologique montre une VS à 39 mm à la première heure et une CRP de 11 mg/l ; NFS, calcémie et taux sérique de 25OHD sont normaux alors qu’il existe une discrète hypogammaglobulinémie à 6,9 g/l à l’électrophorèse des protéines. 

 

La radiographie standard est sans anomalie significative pour l'âge. L'IRM montre en T1 un hyposignal linéaire horizontal au niveau du plateau inférieur de L4, se réhaussant sur la séquence STIR. Il n'existe aucun infiltrat tissulaire, pas d'inflammation discale ou de hernie. La densitométrie osseuse réalisée ultérieurement met en évidence une importante déminéralisation (T-score au rachis lombaire [L1-L3] à -4).

Une fracture sous-chondrale linéaire de nature ostéoporotique ou survenant dans un contexte traumatique peut passer inaperçue en radiographie standard. Une douleur et un handicap fonctionnel prolongés doivent y faire penser et justifient la réalisation d’une imagerie par résonance magnétique nucléaire. 

 

Référence :

Qaiyum M et al. MRI detection of unsuspected vertebral injury in acute spinal trauma: incidence and significance. Skeletal Radiol 2001;30:299-304.

 

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