Rhumatologie

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PR douloureuse : changement de traitement de fond ou non ?

Posté le 20/09/2018 Par Le Dr Violaine FOLTZ

LE CAS

Mme T., 70 ans, est suivie pour une polyarthrite rhumatoïde séronégative et érosive depuis 2003. Elle est traitée avec efficacité par méthotrexate et tocilizumab depuis 2015. Cependant, depuis 2 mois, elle rapporte de fortes douleurs, invalidantes et insomniantes, au niveau des cervicales, des coudes, des mains et des pieds. Elle considère le traitement comme n’étant plus efficace. L’EVA activité estimée par la patiente est à 80/100. À l’examen, le nombre d’articulations douloureuses s’élève à 12/28, le nombre d’articulations gonflées, à 2/28. La vitesse de sédimentation est à 2 et la protéine C réactive, à 5. Vous faites une échographie des mains, pieds, épaules et genoux (figures 1 à 4)

 

L'auteur n'a pas précisé ses éventuels liens d'intérêts.

Les douleurs au cours d’une PR peuvent bien entendu être liées à une poussée de la maladie, qui justifie une adaptation du traitement. Néanmoins, d’autres causes peuvent expliquer leur survenue : arthrose, pathologie microcristalline, etc. Parmi les explorations, l’échographie permet d’évaluer l’activité de la maladie (en complément de l’examen clinique et de la biologie) et de rechercher une autre étiologie de la douleur. On observe ainsi, chez notre patiente, des images hyperéchogènes intracartilagineuses aux genoux et aux épaules tout à fait évocatrices d’une chondrocalcinose articulaire. Nous avons conclu à des douleurs en rapport avec une pathologie microcristalline pour laquelle la patiente a reçu un traitement sous colchicine avec un résultat concluant.  

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