Sclérose en plaques

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Pourquoi faut-il rechercher une atteinte cognitive dans la sclérose en plaques ?

Posté le 28/06/2016 Par Le Pr Aurélie RUET

LE CAS

Il s’agit d’une patiente droitière, âgée de 35 ans, suivie dans le cadre d’une sclérose en plaques de forme rémittente récurrente (SEP-RR) qui rapporte depuis 2 semaines des troubles du langage fluctuants avec manque du mot et paraphasies.
La SEP-RR a été diagnostiquée en 2006 et la patiente a bénéficié de différents traitements de fond de première ligne par voie injectable et orale. La patiente exerce une activité professionnelle à temps plein. Elle dit être en difficulté pour retrouver rapidement le nom de ses collègues de travail et évoque une erreur récente sur le prénom de son mari. Elle est accompagnée de son père en consultation et celui-ci confirme l’atteinte cognitive récente.
 
Il existe une asthénie associée sans trouble du sommeil. Il n’existe pas de syndrome anxio-dépressif.
À l’examen physique, il n’existe pas de nouveau déficit neurologique. En revanche, la patiente présente une atteinte cognitive avec diminution de la fluence verbale et atteinte mnésique (mémoire de travail, mémoire à court terme).
Une imagerie par résonance magnétique nucléaire encéphalique est réalisée en urgence (figures 1 à 4) et la patiente est hospitalisée en service de  neurologie.
 
Figure 1. IRM encéphalique séquence FLAIR, coupe axiale. 
Figure 2. IRM encéphalique séquence FLAIR, coupe axiale. 
Figure 3. IRM encéphalique séquence pondérée T1 après injection de produit de contraste, coupe axiale.
Figure 4. IRM encéphalique séquence pondérée T1 après injection de produit de contraste, coupe axiale. 
 

LE QUIZ

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