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Physiopathologie des troubles urinaires dans la SEP et prise en charge

Posté le 09/03/2017 Par Le Dr Cécile DONZE

LE CAS

Mme L., âgée de 36 ans, mariée et sans antécédents particuliers, souffre d'une SEP diagnostiquée en 2004. Dans un premier temps, elle suit un traitement de première ligne pendant 4 ans, puis un traitement de deuxième ligne en raison de nombreuses poussées. L’examen clinique retrouve une paraparésie spastique prédominant à droite, l’EDSS est coté à 4,5.

Les troubles urinaires sont présents depuis le début de la maladie, mais peu invalidants et variables sous la forme d’une pollakiurie, d’urgenturies sans fuite, ni dysurie. Le bilan urodynamique est normal et la patiente ne souhaite pas de traitement. 
 
À partir de 2007, les troubles urinaires s’aggravent avec urgenturie permanente et fuites invalidantes. 
Le bilan urodynamique met en évidence une hyperactivité du détrusor (HAD).
L’échographie vésico-rénale est normale, sans résidu post-mictionnel (RPM) significatif.
 
Figure 1. IRM cérébrale (2004).
Figure 2. Cystomanométrie (2007). 
Figure 3. Échographie vésico-rénale avec signes de vessie de lutte.
Figure 4. IRM médullaire : lésion en regard de C4/C5.
 
 
 
 
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts

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