Sclérose en plaques

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Les limites des critères diagnostiques

Posté le 27/02/2023 Par Le Dr Jonathan CIRON

LE CAS

Un patient âgé de 40 ans, sans antécédent, présente une hémiparésie gauche d’aggravation rapidement progressive sur 3 semaines. Il n’y a pas d’autre anomalie de l’examen neurologique. L’examen général est sans particularité.

L’IRM cérébrale révèle une lésion unique (figure 1), non rehaussée par le produit de contraste. 

La ponction lombaire montre 126 leucocytes/mm3, dont 64 % de polynucléaires neutrophiles et 33 % de lymphocytes, sans cellules anormales, avec une hyperprotéinorachie à 1,1 g/L. Il n’y a pas de synthèse intrathécale d’IgG. Les PCR et cultures du LCR sont négatives.

Les anti-AQP4 et les anti-MOG reviennent négatifs. Le reste du bilan immunologique et le bilan infectieux sont négatifs. L'état du patient est amélioré par une corticothérapie commencée en bolus puis relayée per os. Le contrôle d’IRM cérébrale à 1 mois de l’arrêt des corticoïdes montre une nette régression de la lésion (figure 2)

Le patient est hospitalisé 1 an plus tard en raison d’une hémiplégie droite qui s’est installée de façon subaiguë en 1 semaine. Il indique alors avoir eu depuis son premier épisode neurologique une uvéite. L’examen clinique pendant son hospitalisation révèle aussi une lésion d’érythème noueux. 

L’IRM cérébrale montre une lésion unique hémisphérique gauche (figures 3 et 4)

 

Le Dr Jonathan Ciron déclare avoir des liens d’intérêts avec Biogen, Novartis, Merck, Roche, Sanofi, Alexion, Horizon Therapeutics.

 

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