PID induite chez une patiente atteinte d'un cancer œsogastrique HER2+
LE CAS
Mme V. est désormais sous 3e ligne de traitement par trastuzumab déruxtécan (T-DXd) en accès précoce depuis 6 mois. Le bilan pré-thérapeutique avait montré des EFR normales (VEMS/CV > 0,7 et VEMS > 80 % de la valeur prédite). Elle a depuis arrêté de fumer et un suivi pneumologique régulier a été instauré tous les 3 mois. Elle a réalisé son TDM-TAP d’évaluation oncologique qui montre des foyers de PID (figure 1). La patiente est toujours en réponse partielle tumorale par ailleurs. À l’examen clinique, l’auscultation pulmonaire est normale, la saturation en oxygène (SaO2) est à 96 %, elle n’a pas de dyspnée. Elle est apyrétique.
Voir question 1.
Le diagnostic de PID de grade 1 a donc été retenu au vu des images TDM (figure 1).
Voir question 2.
Le T-DXd a par conséquent été interrompu et une corticothérapie générale instituée par 0,5 mg/j/kg de prednisolone. Mme V. est revue en consultation de pneumologie 28 jours plus tard. Elle n’a toujours aucune symptomatologie pulmonaire et au TDM, PID de grade 0 (figure 2).
Voir question 3.
Figure 2. TDM : PID de grade 0. Régression complète des foyers de verre dépoli et de condensation.
Le Dr Clélia Coutzac déclare avoir des liens d'intérêts avec Amgen, Servier, Merck Serono, BMS, MSD, AstraZeneca et Daiichi Sankyo.