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Des lésions papuleuses érythémateuses palmoplantaires au cours d’un exanthème

Posté le 15/03/2016 Par Le Pr Vincent DESCAMPS

LE CAS

Un homme, âgé de 58 ans, est vu en consultation pour une éruption cutanée érythémateuse maculopapuleuse disséminée non prurigineuse évoluant depuis 6 semaines.
L’examen des paumes et des plantes révèle des lésions   érythémateuses avec une desquamation périphérique.
Il est traité au long cours par lithium pour un état bipolaire. Il n’a pas voyagé récemment et vit en couple mais a eu d’autres partenaires au cours de l’année.

Figure 1. Lésions érythémateuses de la paume.
Figure 2. Éruption érythémateuse maculopapuleuse du tronc.
Figure 3. Lésions cutanées érythématopapuleuses de la plante.
Figure 4. Lésions érythémateuses avec desquamation périphérique.

La syphilis précoce regroupe la syphilis primaire, la syphilis secondaire et la syphilis latente de moins de 1 an d’évolution.

Le diagnostic repose sur la réalisation de 2 tests de chacun des 2 groupes de méthodes :
- antigène non tréponémique : VDRL (Venereal Disease Research Laboratory), RPR (Rapid Plasma Reagin test) ;
- antigène tréponémique : TPHA (Treponema pallidum Haemagglutination Assay), FTA (Fluorescent Treponemal Assay), ELISA.

Le traitement fait toujours appel à la benzathine benzylpénicilline.
La posologie est de 2,4 millions d’unités en intramusculaire pour la syphilis précoce et de 3 fois 2,4 millions d’unités à 1 semaine d’intervalle pour les formes tardives.
En cas d’atteinte neurologique, la voie intraveineuse est nécessaire.
En cas d’allergie, il faudra privilégier les protocoles de désensibilisation à la pénicilline. 

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