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Date Auteur Résumé
Juillet 2022 Dr POIROT Isabelle

Monsieur G., âgé de 62 ans, présente une plainte d’insomnie caractérisée par des difficultés d’endormissement, des troubles du maintien de sommeil (éveils parfois très brefs ou prolongés), voire la sensation de ne pas dormir. Le sommeil est jugé peu réparateur et très agité. La journée, il se plaint de fatigue, de troubles de la concentration, d’irritabilité et même de somnolence (siestes l’après-midi après le repas, et souvent lutte contre le sommeil vers 17-18h).

Ce patient a des antécédents d’HTA bien équilibrée et présente un indice de masse corporelle de 24 kg/m2. Son état général est bon.
Il est marié, a 4 enfants maintenant indépendants et il est à la retraite depuis 1 an.
Notons que le patient a d’excellentes capacités intellectuelles et avait une activité professionnelle à forte responsabilité.
Son niveau actuel d’activité est excellent, notamment sur le plan intellectuel. Il ne se plaint que d’une fatigabilité plus importante lors de lectures exigeantes.
 
SP-22.61
 
Le Dr Isabelle Poirot déclare avoir des liens d’intérêts avec Biocodex, Thersomnia, Orange, Jazz Pharmaceuticals.
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Mots clés : Insomnie chronique, sujet âgé de plus de 55 ans, comorbidités, thérapies cognitivocomportementales, mélatonine à libération prolongée
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Février 2022 Dr POIROT Isabelle

Monsieur H., âgé de 35 ans, vient en consultation pour un problème d’insomnie évoluant depuis l’adolescence. Il a utilisé par périodes des hypnotiques, mais sans succès. Il avait remarqué s’endormir plus facilement grâce au cannabis, qu’il utilise encore de temps à autre avec un certain succès.

 

Le patient présente des difficultés d’endormissement : quelle que soit l’heure à laquelle il se couche, impossible de s’endormir avant 3 heures. Il s’occupe dans son lit : lecture, musique, jeux…, il a tout essayé, sans succès et l’arrêt des “écrans” n’a pas vraiment résolu ce problème (il précise qu’il a recommencé à utiliser son smartphone). Une fois endormi, il ne se réveille plus. Le lever la semaine est difficile. Pour le travail (professeur des écoles), il est obligé de se lever à 7 heures. Heureusement, le week-end, il peut dormir jusqu’à midi pour récupérer.

 

Lorsqu’il était étudiant, les difficultés étaient plus faciles à gérer, même s’il lui arrivait (souvent) de rater les cours le matin. En revanche, depuis qu’il a commencé ses stages et qu’il est entré dans la vie active, il décrit un retentissement important sur sa qualité de vie.

 

Il existe une réelle appréhension par rapport à ses capacités de sommeil. Son niveau d’activité reste intéressant, mais il lui est difficile de rester maître de ses émotions dans la journée. Il se sent plus irritable, et énervé, surtout le matin, ce qui le gêne énormément dans son travail. Il a essayé de trouver des aménagements dans son travail pour être moins en difficulté avec ses élèves (activité physique le matin, arts plastiques…). Il a peur cependant que cela ne se voie et que les parents d’élèves soient mécontents. Il rumine beaucoup à ce sujet lorsqu’il n’arrive pas à s’endormir, ce qui déclenche un état de tension non négligeable. En revanche, il adore préparer ses cours et corriger les copies le soir dans son lit.

 

Il n’a aucun antécédent. L’examen clinique est normal.

 

SP-22.22

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Mots clés : Insomnie chronique, troubles de l’endormissement, décalage de phase, comorbidités, traitements, mélatonine à libération immédiate
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Janvier 2022 Dr POIROT Isabelle

Madame C., âgée de 70 ans, vient en consultation pour résoudre un problème d’insomnie évoluant depuis 40 ans. Elle a utilisé par périodes des somnifères. Le plus efficace était le clorazépate dipotassique, mais il a été retiré du marché. Elle le regrette. Depuis, elle utilise les somnifères de temps en temps, souvent achetés en pharmacie, privilégiant ainsi les traitements “légers” comme la doxylamine ou des plantes avec de la mélatonine.

La patiente présente des difficultés d’endormissement : elle va se coucher vers 20h30, sentant à ce moment-là le sommeil arriver mais, dès qu’elle est au lit, impossible de s’endormir, du moins pas avant 23 h-minuit. Elle a donc installé, depuis une dizaine d’années, la télévision dans sa chambre, seul moyen lui permettant de ne pas penser. Elle s’endort ainsi tranquillement, mais seulement si elle prend son somnifère (en ce moment, doxylamine). L’insomnie s’est aggravée depuis l’âge de 62 ans (au moment où elle a pris sa retraite) et les difficultés d’endormissement s’accompagnent maintenant d’éveils la nuit qui sont plutôt brefs la plupart du temps. Malgré un lever à 8 h, le sommeil n’est pas réparateur et la fatigue est présente dès le matin.

 

Son niveau d’activité reste intéressant, toutefois elle a renoncé à quelques soirées cinéma ou théâtre en raison de ce sentiment de fatigue mais, selon elle, cela est lié à l’âge. Elle a tendance à faire une courte sieste l’après-midi, et elle a remarqué des endormissements fréquents lorsqu’elle lit, ou qu’elle tricote ou regarde la télévision.

Ses antécédents comportent d’autre part une hypertension artérielle de découverte récente. Par ailleurs, l’état général de Mme C. est bon. L’examen clinique ne retrouve aucune anomalie. L’indice de masse corporelle est normal.

Son traitement comporte un antihypertenseur utilisé depuis 6 mois, dont l’introduction n’a pas modifié la symptomatologie.

 

SP-21.115

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Mots clés : Insomnie chronique, sujet âgé de plus de 55 ans, comorbidités, syndrome d’apnées du sommeil, COMISA, traitements
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Novembre 2021 Dr POIROT Isabelle

Monsieur D., âgé de 63 ans, vient en consultation pour son renouvellement d’ordonnance habituel, notamment le renouvellement de son traitement hypnotique, qu’il utilise depuis de très nombreuses années avec un certain succès, même si le sommeil reste fragile. Parmi ses antécédents, on retrouve une hypertension artérielle stable et une arthrose restant modérée. Ses parents présentaient également une insomnie chronique.

Le trouble du sommeil a débuté il y a environ 20 ans, à la suite d’événements de vie (changement de travail, divorce, nouvelle compagne et décès de proches).

L’insomnie était surtout caractérisée par des troubles du maintien de sommeil (2 ou 3 éveils par nuit, souvent prolongés) et des éveils précoces vers 4-5h. Actuellement, les éveils sont plus limités. Le retentissement diurne est surtout lié à une fatigue persistante et quelques difficultés de concentration, particulièrement dans la matinée (impression de ne pas être complètement réveillé). Heureusement, l’hypnotique lui permet désormais de réaliser des nuits satisfaisantes.

 

Le Dr Isabelle Poirot déclare avoir des liens d’intérêts avec Biocodex, Thersomnia, Orange, Jazz Pharmaceuticals.

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Mots clés : Insomnie chronique, sujet âgé de plus de 55 ans, comorbidités, traitements
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